Lundi 5 mai, les crampons se sont retrouvés, impatients de fouler les sentiers du Carladès. Depuis St-Clément, ils ont suivi les courbes douces de la terre, traversant Faiprat et la Roussière, se glissant entre le Goul et son frère d’eau, la Goulaize.
Contre toute attente, la météo a joué la carte de la clémence, offrant à la montagne le loisir de dévoiler ses plus beaux atours. Les cimes veillaient en silence, tandis que les vallées déroulaient sous leurs pas un tapis de panoramas grandioses.
Le sentier botanique, dédié aux arbres, fut un ravissement. Chaque panneau, soigneusement installé par l’association Epilobe, murmurait au randonneur les secrets de ces géants feuillus. Et puis, comme une ponctuation malicieuse à cette échappée, un lièvre s’invita, écarquillant les yeux devant ces visiteurs inattendus.
Un après-midi d’émerveillement et de douceur. Rendez-vous fut pris, comme une promesse à la terre, dans trois semaines.




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