
1476. CARLAT est à son apogée sous le règne de Jacques d’Armagnac, duc de Nemours, comte de Pardiac et vicomte de Carlat. Ce dernier complote contre le roi de France, Louis XI.
Il est arrêté en 1477 après un siège de dix-huit mois.
Condamné à mort pour crime de lèse majesté, il est décapité à Paris, à l’emplacement des Halles, à 44 ans.
Ses biens sont confisqués au profit de la Couronne.

30 septembre 1585. La reine Marguerite de Valois est en conflit avec son époux Henri de Navarre et son frère le roi Henri III. Elle est le porte drapeau des catholiques. Fugitive et proscrite, elle trouve dans l’inexpugnable place de CARLAT un refuge et un point d’appui pour le parti auquel elle s’est ralliée.
En butte aux poursuites de son mari et de son frère, elle doit quitter la place le 14 octobre 1586 en direction d’Usson où elle résidera 20 ans avant son retour à la capitale en 1605, après l’annulation de son mariage.

Mai 1604. Le château de CARLAT est rasé. Il a fallu sept mois pour exécuter l’ordre royal d’Henri IV : nous sommes à la fin du Moyen-Âge et au lendemain des guerres de religion. CARLAT subit le sort de nombreux châteaux forts. L’entretien des pierres et des garnisons coûtent cher au trésor et il s’agit de réduire à l’obéissance tous les sujets du royaume.
La vicomté de CARLAT érigée en comté à partir de 1643, à cheval sur le Cantal et l’Aveyron, est au cœur de l’histoire de la Haute Auvergne qu’elle aura dominée jusqu’à la Révolution.

1643. La vicomté de CARLAT est forte de 160 paroisses lorsqu’elle est érigée en comté par Louis XIII, roi de France.
Deux ans auparavant, ce dernier et Honoré II de Grimaldi ont signé à Péronne un traité attribuant la vicomté au prince de Monaco.
Elle sera administrée jusqu’à la Révolution Française par le prince monégasque qui prend le titre de Comte de Carladès.
Une maquette du château de Carlat au XVIème siècle est exposée à la « Boutique du Rocher ». Cette reconstitution hypothétique en terre cuite a été réalisée par un petit groupe d’habitants de Carlat.
